Contrat de Quartier Rouppe: Etat des lieux
Réponse de la Ville de Bruxelles
Nous avons bien reçu votre courriel concernant l'aménagement de la rue des Pierres et de la rue de la Chaufferette et vous en remercions.
Le Contrat de Quartier "Rouppe" est actuellement dans sa phase de démarrage et, bien entendu, le projet d'aménagement de la rue de la Chaufferette n'a pas été oublié, de même que celui, très important, de la lutte contre les chancres de la rue des Pierres.
Pour ce qui concerne l'îlot "Falstaff", nous pouvons vous annoncer qu'une grande partie des immeubles ont été rachetés par un promoteur privé qui a dores et déjà entamé des démarches afin de pouvoir les rénover et les aménager en logements, hôtel et commerces : nous veillerons à ce que ce projet démarre le plus rapidement possible.
Le réaménagement de la rue de la Chaufferette sera mené directement par la Ville de Bruxelles, dans le cadre du contrat de quartier et, comme vous le savez, il est décidé :
de procéder à un aménagement global cohérent, de verduriser le mur aveugle, d'implanter une fresque sur le mur de l'Ancienne Belgique, de faire un travail sur l'éclairage, de placer un mobilier urbain, d'implanter des grilles pour fermer le lieu pendant la nuit.
Ce projet s'accompagnera d'une étude de nouvelles implantations dans les rez-de-chaussée commerciaux.
La réalisation de ce projet prendra du temps :
- nous devons tout d'abord désigner un bureau d'études par la voie du marché public ;
- une fois désigné, le bureau d'études devra faire un projet qui fera ensuite l'objet d'une enquête publique avant d'être approuvé par la CLDI et par la Ville ;
- nous devrons alors passer par le marché public pour désigner une entreprise chargée de réaliser les travaux et c'est seulement à l'issue de cette procédure que les travaux pourront être entrepris.
Il faut compter environ 4 ans avant d'aboutir à la réception des travaux et à l'inauguration de ceux-ci. Nous comprenons que cela puisse vous paraître long mais les règles que nous devons respecter pour que les travaux se fassent dans la transparence et en fonction de l'intérêt général sont complexes.
Nous vous invitons à participer aux diverses réunions que nous organiserons avec les habitants afin que nous puissions tenir compte de vos avis et de vos desiderata.
Nous restons à votre entière disposition et vous prions d'agréer, Madame, l'expression de nos sentiments les meilleurs.
Ville de Bruxelles,
Département Urbanisme,
Cellule CAR,
Contrat de quartier "Rouppe"
Michel DEGREEF
mardi 2 juin 2009
On veut des vespasiennes dignes de ce nom!
Dans l'attente de vespasiennes définitives autour de l'Ancienne Belgique, les riverains étaient tout heureux de cette solution temporaire.
Mais l'objet définitif se fait attendre et cette vespasienne temporaire devient chaque jour plus infecte.
Sa congénère sise à l'arrière du bâtiment n'est guère plus honorable.
Quel désarroi.
Remplacez les tout de suite par des vespasiennes dignes de leur nom!!!
Nos chancres: en attendant l'été
samedi 23 mai 2009
Contrat de Quartier Rouppe: où en est-on?
Courrier envoyé à M. Longin, coordinateur des Contrats de Quartier à la Ville de Bruxelles, le 23 Mai 2009, concernant l'avancement de la phase opérationnelle du Contrat de Quartier Rouppe.
Cher Monsieur Longin,
Je suis une habitante de la rue des pierres, au sein du périmètre du Contrat de Quartier Rouppe. A 50m de la Grand' Place, le début de la rue des Pierres reste sale, dangereux et bruyant: un véritable cercle vicieux dont les habitants et les commerces font les frais. A la veille des élections communales en 2006, plusieurs habitants du quartier ont fait une pétition en demandant la revitalisation de notre îlot. Nous avons récolté 225 signatures, créé un blog et communiqué le tout aux autorités communales avec lesquelles nous sommes restés en contact.
J'ai personnellement suivi, avec beaucoup d'attentes, les différentes phases du contrat de quartier Rouppe et me souviens qu’il avait été dit que la phase opérationnelle débutait en janvier 2009. Mais je n'ai trouvé aucune information récente sur l'avancement des travaux sur Internet et les travaux ne semblent pas avoir débuté dans notre îlot.
Les chancres de la Rue des Pierres (Falstaff gourmand, EXIT, angle Rue des Pierres-Boulevard Anspach etc ) existent toujours et continuent à donner à notre rue un aspect abandonné, sale et peu sécurisant. L'odeur d'urine est très souvent nauséeuse. L’avenir du coupe-gorge de la Rue de la Chaufferette, qui attire des dealers de drogue et des groupes de personnes ivres et bruyantes la nuit, inquiète aussi les habitants des immeubles de l'îlot. L’entrée de nos parkings se fait par cet endroit, et plusieurs voisins s’y sont fait agresser. Est-ce que le plan de fermer l’impasse la nuit a été confirmé ? Quid aussi des vespasiennes?
1. Pourriez-vous aimablement me donner un état des lieux récent sur ces parties du contrat de quartier Rouppe?
2. Pourriez-vous me communiquer une adresse internet où nous pourrions trouver le plan final du contrat de quartier Rouppe avec un calendrier de mise en œuvre, ou nous communiquer cela en version électronique?
Je vous remercie d’avance de ces informations que j’aimerais partager avec mes voisins et qui permettront de mettre à jour notre blog (http://propretebxl.blogspot.com/) à la veille des élections régionales.
Bien à vous,
Francesca Nastri
CC par email séparé au Cabinet du Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale
Cher Monsieur Longin,
Je suis une habitante de la rue des pierres, au sein du périmètre du Contrat de Quartier Rouppe. A 50m de la Grand' Place, le début de la rue des Pierres reste sale, dangereux et bruyant: un véritable cercle vicieux dont les habitants et les commerces font les frais. A la veille des élections communales en 2006, plusieurs habitants du quartier ont fait une pétition en demandant la revitalisation de notre îlot. Nous avons récolté 225 signatures, créé un blog et communiqué le tout aux autorités communales avec lesquelles nous sommes restés en contact.
J'ai personnellement suivi, avec beaucoup d'attentes, les différentes phases du contrat de quartier Rouppe et me souviens qu’il avait été dit que la phase opérationnelle débutait en janvier 2009. Mais je n'ai trouvé aucune information récente sur l'avancement des travaux sur Internet et les travaux ne semblent pas avoir débuté dans notre îlot.
Les chancres de la Rue des Pierres (Falstaff gourmand, EXIT, angle Rue des Pierres-Boulevard Anspach etc ) existent toujours et continuent à donner à notre rue un aspect abandonné, sale et peu sécurisant. L'odeur d'urine est très souvent nauséeuse. L’avenir du coupe-gorge de la Rue de la Chaufferette, qui attire des dealers de drogue et des groupes de personnes ivres et bruyantes la nuit, inquiète aussi les habitants des immeubles de l'îlot. L’entrée de nos parkings se fait par cet endroit, et plusieurs voisins s’y sont fait agresser. Est-ce que le plan de fermer l’impasse la nuit a été confirmé ? Quid aussi des vespasiennes?
1. Pourriez-vous aimablement me donner un état des lieux récent sur ces parties du contrat de quartier Rouppe?
2. Pourriez-vous me communiquer une adresse internet où nous pourrions trouver le plan final du contrat de quartier Rouppe avec un calendrier de mise en œuvre, ou nous communiquer cela en version électronique?
Je vous remercie d’avance de ces informations que j’aimerais partager avec mes voisins et qui permettront de mettre à jour notre blog (http://propretebxl.blogspot.com/) à la veille des élections régionales.
Bien à vous,
Francesca Nastri
CC par email séparé au Cabinet du Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale
dimanche 17 mai 2009
Moscou ville propre
Une ville propre c'est possible!!
Je me suis rendue à Moscou ce printemps,. La ville -de plus de 10 millions d'habitants- est en travaux permanents. Il faisiait beau et les moscovites profitaient de parcs urbains impeccablement tenus que les promeneurs respectaient. Au parc, dans les rues et les métros, bondés, j'ai constaté très peu d'incivilités!
mercredi 5 mars 2008
Rouppe signe son contrat de fraîcheur : article de presse
La Libre Belgique
Raphaël Meulders
Mis en ligne le 13/02/2008
Le contrat de quartier Rouppe est sur les rails. C'est déjà le douzième contrat lancé par la Ville de Bruxelles, qui privilégie cette voie pour la rénovation.
Nouveau quartier classé dans la case "à rénover" par les instances politiques bruxelloises, le quartier Rouppe s'apprête à un total "relooking" dans les quatre prochaines années. Fin 2007, le gouvernement de la Région bruxelloise avait en effet accédé à la demande de la Ville de Bruxelles en approuvant le lancement de ce douzième contrat de quartier (depuis 1994). Et débloqué les fonds nécessaires...
Au total, ce sont donc près de 20 millions qui seront consacrés au mieux-être de cette partie sud du Pentagone bruxellois. Dont 50 pc pris en charge par la Ville de Bruxelles (pour 35 pc par la Région bruxelloise et 15 pc par l'Etat fédéral). "En prenant la majorité des frais, nous nous distinguons des autres communes bruxelloises qui ne sont tenues d'intervenir financièrement qu'à hauteur de 10 pc du montant investi par la Région, explique-t-on au cabinet du bourgmestre Freddy Thielemans (PS). C'est un choix politique assumé. Nous estimons que c'est la méthode la plus efficace pour revitaliser un quartier et nous voulons y mettre les moyens nécessaires."
Concrètement, une étude a été lancée sur la trentaine de rues et la vingtaine d'îlots du quartier. Objectif ? Déterminer d'ici septembre prochain "le diagnostic de la situation existante et du programme des actions et projets proposés", soit élaborer le dossier de base du contrat de quartier, après l'avoir passé au peigne fin. Et cela en collaboration permanente avec les premiers concernés, les habitants. "Il y a déjà eu une première assemblée générale qui a réuni près de 100 personnes la semaine passée. Trois autres AG sont prévues d'ici la fin de l'année", explique-t-on à la Ville.
La phase opérationnelle du contrat débutera en janvier 2009, pour s'achever théoriquement en 2012. Le travail ne manquera pas puisque le quartier est réputé pour ses chancres "historiques" et ses nombreux terrains non bâtis. "La construction de logements sociaux et moyens est, bien sûr, une des priorités du projet."
Le réaménagement d'espaces publics, notamment pour y privilégier la mobilité "douce" (vélo...), le volet propreté ou encore le soutien aux associations locales font également partie du programme. Mais un contrat de quartier étant avant tout "un contrat de confiance" entre les pouvoirs publics et les habitants, ces derniers sont fortement invités à poser leur pierre à l'édifice. "Nous voulons lancer une dynamique qui entraîne le privé aussi."
Ainsi, certaines réfections de façade recevront des subsides, tandis que plusieurs immeubles en piteux état bénéficieront du fameux "projet X" (intervention publique sur des logements privés, moyennant la prise en gestion de ces logements par les autorités publiques pendant un certain délai). "Tout sera mis en place pour que le citoyen puisse "vivre" son quartier", s'enthousiasme Freddy Thielemans qui met aussi en exergue l'intérêt au niveau de l'emploi d'une telle initiative.
On l'a évoqué : le contrat de quartier est la voie privilégiée par la Ville pour la rénovation et la revitalisation de certains coins de la capitale. Mais le bourgmestre insiste : il ne faut pas penser le quartier en une entité isolée. "Il est indispensable de penser aux joints le reliant aux autres parties de la ville. Il faut avoir une vision globale des projets."
Par ailleurs, hier a également eu lieu l'inauguration de la flambant neuve antenne de contrat de quartier "Léopold à Léopold" (Laeken). "Un bel outil qui deviendra un pôle d'information et d'accueil", selon Pierre Burniat, le coordinateur local. Prochains quartiers en ligne de mire de la Ville : l'îlot sacré et le bas des Marolles.
Raphaël Meulders
Mis en ligne le 13/02/2008
Le contrat de quartier Rouppe est sur les rails. C'est déjà le douzième contrat lancé par la Ville de Bruxelles, qui privilégie cette voie pour la rénovation.
Nouveau quartier classé dans la case "à rénover" par les instances politiques bruxelloises, le quartier Rouppe s'apprête à un total "relooking" dans les quatre prochaines années. Fin 2007, le gouvernement de la Région bruxelloise avait en effet accédé à la demande de la Ville de Bruxelles en approuvant le lancement de ce douzième contrat de quartier (depuis 1994). Et débloqué les fonds nécessaires...
Au total, ce sont donc près de 20 millions qui seront consacrés au mieux-être de cette partie sud du Pentagone bruxellois. Dont 50 pc pris en charge par la Ville de Bruxelles (pour 35 pc par la Région bruxelloise et 15 pc par l'Etat fédéral). "En prenant la majorité des frais, nous nous distinguons des autres communes bruxelloises qui ne sont tenues d'intervenir financièrement qu'à hauteur de 10 pc du montant investi par la Région, explique-t-on au cabinet du bourgmestre Freddy Thielemans (PS). C'est un choix politique assumé. Nous estimons que c'est la méthode la plus efficace pour revitaliser un quartier et nous voulons y mettre les moyens nécessaires."
Concrètement, une étude a été lancée sur la trentaine de rues et la vingtaine d'îlots du quartier. Objectif ? Déterminer d'ici septembre prochain "le diagnostic de la situation existante et du programme des actions et projets proposés", soit élaborer le dossier de base du contrat de quartier, après l'avoir passé au peigne fin. Et cela en collaboration permanente avec les premiers concernés, les habitants. "Il y a déjà eu une première assemblée générale qui a réuni près de 100 personnes la semaine passée. Trois autres AG sont prévues d'ici la fin de l'année", explique-t-on à la Ville.
La phase opérationnelle du contrat débutera en janvier 2009, pour s'achever théoriquement en 2012. Le travail ne manquera pas puisque le quartier est réputé pour ses chancres "historiques" et ses nombreux terrains non bâtis. "La construction de logements sociaux et moyens est, bien sûr, une des priorités du projet."
Le réaménagement d'espaces publics, notamment pour y privilégier la mobilité "douce" (vélo...), le volet propreté ou encore le soutien aux associations locales font également partie du programme. Mais un contrat de quartier étant avant tout "un contrat de confiance" entre les pouvoirs publics et les habitants, ces derniers sont fortement invités à poser leur pierre à l'édifice. "Nous voulons lancer une dynamique qui entraîne le privé aussi."
Ainsi, certaines réfections de façade recevront des subsides, tandis que plusieurs immeubles en piteux état bénéficieront du fameux "projet X" (intervention publique sur des logements privés, moyennant la prise en gestion de ces logements par les autorités publiques pendant un certain délai). "Tout sera mis en place pour que le citoyen puisse "vivre" son quartier", s'enthousiasme Freddy Thielemans qui met aussi en exergue l'intérêt au niveau de l'emploi d'une telle initiative.
On l'a évoqué : le contrat de quartier est la voie privilégiée par la Ville pour la rénovation et la revitalisation de certains coins de la capitale. Mais le bourgmestre insiste : il ne faut pas penser le quartier en une entité isolée. "Il est indispensable de penser aux joints le reliant aux autres parties de la ville. Il faut avoir une vision globale des projets."
Par ailleurs, hier a également eu lieu l'inauguration de la flambant neuve antenne de contrat de quartier "Léopold à Léopold" (Laeken). "Un bel outil qui deviendra un pôle d'information et d'accueil", selon Pierre Burniat, le coordinateur local. Prochains quartiers en ligne de mire de la Ville : l'îlot sacré et le bas des Marolles.
Lancement du douzième contrat de quartier, « Rouppe » mis en place : article de presse
Le Soir
FABRICE VOOGT
mercredi 13 février 2008
La Ville de Bruxelles présente son nouveau « contrat » de quartier. Chasse aux chancres et aux terrains non bâtis.
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Freddy Thielemans (PS), a présenté les contours (périmètre et menu) du dernier contrat de quartier dont bénéficie la Ville de Bruxelles : le contrat « Rouppe », le douzième attribué à la Ville de Bruxelles. Le périmètre soumis à l'étude est délimité par la rue des Pierres au nord, les boulevards Anspach et Lemonnier à l'ouest, la petite ceinture au sud et le chemin de fer qui mène à la gare de la Chapelle à l'est.
Les contrats de quartier sont, rappelons-le, des programmes de revitalisation (logement, rénovation de l'espace public, cohésion sociale…) initiés par la Région et menés dans des quartiers fragilisés en partenariat avec les communes. Les opérations sont programmées sur quatre ans avec un complément de deux ans pour terminer les chantiers.
Le contrat « Rouppe » poursuivra une série d'objectifs : éradication des quelques chancres historiques et terrains non bâtis, rénovation et construction de logement social et moyen, réaménagement d'espaces publics et soutien aux projets culturels, sociaux et économiques. Une des « pièces maîtresses » sera le bâtiment jouxtant le café Falstaff, rue Maus, pour lequel la Ville de Bruxelles doit rencontrer des investisseurs potentiels la semaine prochaine. À l'occasion de la présentation du nouveau contrat, Freddy Thielemans a présenté les avancées obtenues ou programmées dans les quatre autres contrats en cours ou récemment achevés.
Maison rouge. Une vingtaine des nouveaux logements doivent être réalisés, deux espaces verts de proximité créés et l'éclairage public remis à neuf. Le rond-point Pouchkine sera réaménagé, tandis qu'un pôle public sera créé dans les environs de la place Willems comprenant notamment une crèche de 36 places et une halte-garderie de 24 places.
Les Quais. Pas moins de 84 logements doivent être construits tandis que l'espace public mobilisera à lui seul 6,5 millions d'euros pour une promenade verte de la place de l'Yser à la rue Lepage, la requalification du Vismet et des boulevards d'Ypres et de Dixmude.
Léopold à Léopold. Il s'agit notamment de poursuivre la revitalisation du Vieux Laeken (façades, jardin Raemaeckers, passerelle Fransman) et, aussi, de créer 20 nouveaux logements.Van Artevelde. Terminé en décembre dernier, il a permis de construire 76 nouveaux logements et d'induire « une dynamique poussant le secteur privé à construire une centaine de nouveaux logements ».
FABRICE VOOGT
mercredi 13 février 2008
La Ville de Bruxelles présente son nouveau « contrat » de quartier. Chasse aux chancres et aux terrains non bâtis.
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Freddy Thielemans (PS), a présenté les contours (périmètre et menu) du dernier contrat de quartier dont bénéficie la Ville de Bruxelles : le contrat « Rouppe », le douzième attribué à la Ville de Bruxelles. Le périmètre soumis à l'étude est délimité par la rue des Pierres au nord, les boulevards Anspach et Lemonnier à l'ouest, la petite ceinture au sud et le chemin de fer qui mène à la gare de la Chapelle à l'est.
Les contrats de quartier sont, rappelons-le, des programmes de revitalisation (logement, rénovation de l'espace public, cohésion sociale…) initiés par la Région et menés dans des quartiers fragilisés en partenariat avec les communes. Les opérations sont programmées sur quatre ans avec un complément de deux ans pour terminer les chantiers.
Le contrat « Rouppe » poursuivra une série d'objectifs : éradication des quelques chancres historiques et terrains non bâtis, rénovation et construction de logement social et moyen, réaménagement d'espaces publics et soutien aux projets culturels, sociaux et économiques. Une des « pièces maîtresses » sera le bâtiment jouxtant le café Falstaff, rue Maus, pour lequel la Ville de Bruxelles doit rencontrer des investisseurs potentiels la semaine prochaine. À l'occasion de la présentation du nouveau contrat, Freddy Thielemans a présenté les avancées obtenues ou programmées dans les quatre autres contrats en cours ou récemment achevés.
Maison rouge. Une vingtaine des nouveaux logements doivent être réalisés, deux espaces verts de proximité créés et l'éclairage public remis à neuf. Le rond-point Pouchkine sera réaménagé, tandis qu'un pôle public sera créé dans les environs de la place Willems comprenant notamment une crèche de 36 places et une halte-garderie de 24 places.
Les Quais. Pas moins de 84 logements doivent être construits tandis que l'espace public mobilisera à lui seul 6,5 millions d'euros pour une promenade verte de la place de l'Yser à la rue Lepage, la requalification du Vismet et des boulevards d'Ypres et de Dixmude.
Léopold à Léopold. Il s'agit notamment de poursuivre la revitalisation du Vieux Laeken (façades, jardin Raemaeckers, passerelle Fransman) et, aussi, de créer 20 nouveaux logements.Van Artevelde. Terminé en décembre dernier, il a permis de construire 76 nouveaux logements et d'induire « une dynamique poussant le secteur privé à construire une centaine de nouveaux logements ».
dimanche 27 janvier 2008
Squats et squaleur: intervention publique??
Bruxelles, le 24 janvier 2008
Du côté des numéros pairs, la Rue des Pierres compte plusieurs chancres dont trois sont squattés et présentent un état d'insalubreté sérieuse.
Les résidents s'insurgent contre l'absence d'intervention de la part des autorités publiques dans une rue qui se trouve à quelques mètres de la Grand Place, en plein centre historique et touristique de Bruxelles.
Du côté des numéros pairs, la Rue des Pierres compte plusieurs chancres dont trois sont squattés et présentent un état d'insalubreté sérieuse.
Les résidents s'insurgent contre l'absence d'intervention de la part des autorités publiques dans une rue qui se trouve à quelques mètres de la Grand Place, en plein centre historique et touristique de Bruxelles.
jeudi 11 octobre 2007
Lettre reçue de Mme Lalieux, échevine pour la propreté publique et Informatique
04.10.2007
Mesdames,
Votre courrier du 28 Septembre m'est bien parvenu et j'en ai pris connaissance avec attention.
J'ai pris bonne note de vos suggestions et je profite de ce courrier pour vous informer que je viens de mettre en place avec le Bourgmestre, Monsieur Freddy Thielemans, un plan de lutte contre les incivilités. Des brigades mixtes (police/propreté) circulent désormais afin de verbaliser les actes de salissure dont les tags, les affiches et les incivilités dites résiduaires telles qu'uriner sur l'espace public.
Sachez que je travaille également sur l'acquisition de toilettes publiques et d'urinoirs. J'étudie actuellement avec mes Services la possibilité d'implanter ceux-ci sur les lieux les plus exposés à cette problématique.
Enfin, je relaye votre idée de mettre à disposition des jeunes "taggeurs" des panneaux où ils pourraient exercer leur art. Un courrier a été addressé dans ce sens à Madame Joelle Milquet, Echevine de la Culture.
Je reste à votre disposition et je vous prie de croire, Mesdames, à l'assurance des mes sentiments les meilleurs.
Karine Lalieux
Mesdames,
Votre courrier du 28 Septembre m'est bien parvenu et j'en ai pris connaissance avec attention.
J'ai pris bonne note de vos suggestions et je profite de ce courrier pour vous informer que je viens de mettre en place avec le Bourgmestre, Monsieur Freddy Thielemans, un plan de lutte contre les incivilités. Des brigades mixtes (police/propreté) circulent désormais afin de verbaliser les actes de salissure dont les tags, les affiches et les incivilités dites résiduaires telles qu'uriner sur l'espace public.
Sachez que je travaille également sur l'acquisition de toilettes publiques et d'urinoirs. J'étudie actuellement avec mes Services la possibilité d'implanter ceux-ci sur les lieux les plus exposés à cette problématique.
Enfin, je relaye votre idée de mettre à disposition des jeunes "taggeurs" des panneaux où ils pourraient exercer leur art. Un courrier a été addressé dans ce sens à Madame Joelle Milquet, Echevine de la Culture.
Je reste à votre disposition et je vous prie de croire, Mesdames, à l'assurance des mes sentiments les meilleurs.
Karine Lalieux
mardi 18 septembre 2007
Lettre à Mme Lalieux, échevin de la propreté
Courrier envoyé à Mme Lalieux, échevine de la propreté, le 19 septembre 2007.
Madame Lalieux,
Nous vous remercions de votre invitation à la réunion du Comité Propreté qui se tenait le 3 septembre dernier. Etant en dehors de Bruxelles ce jour là, nous n'avons malheureusement pas pu y assister.Nous saisissons l'occasion de votre invitation pour partager avec vous nos suggestions (comme vous le demandiez) et nos réflexions concernant la problématique de la propreté et des graffiti. Sur ces deux points la Rue des Pierres où nous résidons est tristement affectée.
Concernant les graffiti, les solutions que nous préconisons et qui ont été pour la plupart largement soutenues par les signataires de la pétition de quartier que nous vous avons soumise au début de votre législature sont:
- plus de contrôles: plus de patrouille des policiers à pieds contrôlant plus efficacement les auteurs de graffitis et des tags;
- une meilleure illumination des rues, y compris dans les coins cachés susceptibles de devenir la cible de graffitis;
- une plus grande responsabilisation des locaux nocturnes/organisateurs de soirées qui posent leurs affiches promotionnelles y compris sur les murs des immeubles;
- encourager des espaces ou les jeunes peuvent s'amuser à faire de graffitis; peut-être même les employer pour peindre dans des motifs sympathiques (trompe l'oeil ?) sur des panneaux qui seraient placés afin de condamner l'accès aux immeubles désaffectés de la Rue des Pierres qui sont déjà squattés ou qui pourraient être squattés;
- nous n'avons pas fait recours au service de nettoyage de graffitis proposé par la commune, mais c'est une très bonne initiative.
Nous tenons aussi à attirer votre attention sur le fait que la situation de malpropreté à la Rue des Pierres ne s'est pas améliorée depuis le début de votre législature. Au contraire, nous sommes au regret de constater que la situation s'est encore d'avantage dégradée! Nous avons maintenant identifié 10 immeubles abandonnés dans notre rue dont 3 sont squattés. La rue compte encore d'autres immeubles en sérieux état de dégradation. Ces immeubles sont tous situés du côté "pair" de la rue.
Par contre l'urinoir mis à disposition par l'Ancienne Belgique est relativement efficace et il réduit les problèmes d'urine. Mais l'odeur qui s'en dégage est fétide et, utilisé comme dépotoir par certaines personnes, il déborde régulièrement d'immondices et d'urines. Une solution permanente respectueuse de l'hygiène, du confort olfactif et visuel des résidents et des visiteurs du quartier doit absolument être trouvée. Ce dossier relève de la responsabilité de la commune.
L'état d'abandon et de saleté de notre rue, située à seulement quelques mètres de la Grand Place, de l'Hôtel de Ville et de la Police de Bruxelles est déplorable. Il doit y être mis fin grâce à une intervention politique responsable.
Nous vous invitons vivement à fréquenter notre rue à quelques pas seulement de votre bureau, et vous renvoyons à notre blog pour des articles de presse pointant vers le problème de non-propreté à Bruxelles ainsi que des photographies récentes.
Nous vous remercions de la suite que vous apporterez à la présente et vous prions d'agréer, Madame Lalieux, l'expression de nos salutations respectueuses.
Pour les 225 signataires des pétitions de quartier,
Michaela Dodini et Francesca Nastri
Madame Lalieux,
Nous vous remercions de votre invitation à la réunion du Comité Propreté qui se tenait le 3 septembre dernier. Etant en dehors de Bruxelles ce jour là, nous n'avons malheureusement pas pu y assister.Nous saisissons l'occasion de votre invitation pour partager avec vous nos suggestions (comme vous le demandiez) et nos réflexions concernant la problématique de la propreté et des graffiti. Sur ces deux points la Rue des Pierres où nous résidons est tristement affectée.
Concernant les graffiti, les solutions que nous préconisons et qui ont été pour la plupart largement soutenues par les signataires de la pétition de quartier que nous vous avons soumise au début de votre législature sont:
- plus de contrôles: plus de patrouille des policiers à pieds contrôlant plus efficacement les auteurs de graffitis et des tags;
- une meilleure illumination des rues, y compris dans les coins cachés susceptibles de devenir la cible de graffitis;
- une plus grande responsabilisation des locaux nocturnes/organisateurs de soirées qui posent leurs affiches promotionnelles y compris sur les murs des immeubles;
- encourager des espaces ou les jeunes peuvent s'amuser à faire de graffitis; peut-être même les employer pour peindre dans des motifs sympathiques (trompe l'oeil ?) sur des panneaux qui seraient placés afin de condamner l'accès aux immeubles désaffectés de la Rue des Pierres qui sont déjà squattés ou qui pourraient être squattés;
- nous n'avons pas fait recours au service de nettoyage de graffitis proposé par la commune, mais c'est une très bonne initiative.
Nous tenons aussi à attirer votre attention sur le fait que la situation de malpropreté à la Rue des Pierres ne s'est pas améliorée depuis le début de votre législature. Au contraire, nous sommes au regret de constater que la situation s'est encore d'avantage dégradée! Nous avons maintenant identifié 10 immeubles abandonnés dans notre rue dont 3 sont squattés. La rue compte encore d'autres immeubles en sérieux état de dégradation. Ces immeubles sont tous situés du côté "pair" de la rue.
Par contre l'urinoir mis à disposition par l'Ancienne Belgique est relativement efficace et il réduit les problèmes d'urine. Mais l'odeur qui s'en dégage est fétide et, utilisé comme dépotoir par certaines personnes, il déborde régulièrement d'immondices et d'urines. Une solution permanente respectueuse de l'hygiène, du confort olfactif et visuel des résidents et des visiteurs du quartier doit absolument être trouvée. Ce dossier relève de la responsabilité de la commune.
L'état d'abandon et de saleté de notre rue, située à seulement quelques mètres de la Grand Place, de l'Hôtel de Ville et de la Police de Bruxelles est déplorable. Il doit y être mis fin grâce à une intervention politique responsable.
Nous vous invitons vivement à fréquenter notre rue à quelques pas seulement de votre bureau, et vous renvoyons à notre blog pour des articles de presse pointant vers le problème de non-propreté à Bruxelles ainsi que des photographies récentes.
Nous vous remercions de la suite que vous apporterez à la présente et vous prions d'agréer, Madame Lalieux, l'expression de nos salutations respectueuses.
Pour les 225 signataires des pétitions de quartier,
Michaela Dodini et Francesca Nastri
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