jeudi 11 octobre 2007

Lettre reçue de Mme Lalieux, échevine pour la propreté publique et Informatique

04.10.2007

Mesdames,

Votre courrier du 28 Septembre m'est bien parvenu et j'en ai pris connaissance avec attention.

J'ai pris bonne note de vos suggestions et je profite de ce courrier pour vous informer que je viens de mettre en place avec le Bourgmestre, Monsieur Freddy Thielemans, un plan de lutte contre les incivilités. Des brigades mixtes (police/propreté) circulent désormais afin de verbaliser les actes de salissure dont les tags, les affiches et les incivilités dites résiduaires telles qu'uriner sur l'espace public.

Sachez que je travaille également sur l'acquisition de toilettes publiques et d'urinoirs. J'étudie actuellement avec mes Services la possibilité d'implanter ceux-ci sur les lieux les plus exposés à cette problématique.

Enfin, je relaye votre idée de mettre à disposition des jeunes "taggeurs" des panneaux où ils pourraient exercer leur art. Un courrier a été addressé dans ce sens à Madame Joelle Milquet, Echevine de la Culture.

Je reste à votre disposition et je vous prie de croire, Mesdames, à l'assurance des mes sentiments les meilleurs.

Karine Lalieux

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai personnellement contacté par email Karine Lalieux pour des tags sur l'avenue de l'Arbre Ballon (côté Bruxelles) il y a plus d'un an.

Malgré une lettre polie, les tags sont toujours là ...

Au fait, l'idée d'un panneau à tags pour les taggeurs n'est pas une bonne idée (sauf peut-être pour les taggeurs sages et les vrais artistes) pour la bonne et simple raison que les taggeurs préfèrent tagger les endroits en vue, façon de marquer leur territoire et se livrent à une guerre de territoire. D'un autre côté, il y a l'adrénaline de l'interdit dont sont friands les taggeurs et le côté "underground" qui les intéresse.

J'ai plusieurs fois discuté avec des taggeurs impénitents dans le cadre de mon métier que je ne préviserai pas par déontologie.

marc a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
marc a dit…

Propreté : osons une autre politique !

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Bonjour,

On nous parle sans cesse de sensibilisation, de réunion d'informations sur le sujet mais celle fait des années que l'on informe et qu'on "sensibilise" est-ce que cette politique n'a pas montrée ses limites, n'est-il pas tant de passer à autre chose? Sincèrement je crois qu'il est temps d'oser une autre politique sans tabou !

Certes, depuis l'arrivée de Karine Lalieux on constate effectivement une volonté de changement qui se traduit notamment par un passage plus fréquent d'hommes de la voirie, de réunions sur le sujet mais sur le fond: la saleté peut-on dire qu'il y a une amélioration importante, je ne suis pas convaincu et c'est en sens que la politique actuelle montre ses limites.
La sensibilisation cela fait des années qu'on en parle et que l'on en fait mais quels en sont encore les bénéfices aujourd'hui? Très peu par rapport aux investissements concédés.
N’a-t-on pas mieux à faire avec l’argent publique que produire un énième document qui va se retrouver 9 fois sur dix à la poubelle (dans le meilleur des cas dans le sac jaune) ou d’engager des agents de propretés ? Je pense notamment à l'aide aux personnes plus démunies de notre société, aux politiques de la santé.
C'est une véritable spirale sans fin que de continuer à entretenir ce "système" !

Alors, vous allez me parler des comités de propreté de réunions citoyennes, je suis d'accord mais
que constate-t-on : la poignée de citoyens qui assistent - en général - à ces réunions sont déjà sensibilisés à cette problématique et ne sont pas les responsables de tels incivilités conférant aux responsables qui les organisent le sentiment du devoir accompli mais en réalité elles sont des prêches dans le vide. L’objectif est certes louable mais la cible n’est pas atteinte…
Au plaisir d'en débattre.

L’arsenal juridique permet désormais de verbaliser ces incivilités dès lors qu’attend-on pour mettre en place une politique plus responsable et citoyenne, le courage et d’envisager les choses différemment ?


Marc Fiévet
marc@fievet.be