samedi 11 juillet 2009

L'îlot Falstaff submergé par la brique

FRANCOIS ROBERT
jeudi 09 juillet 2009, 08:30


Urbanisme. Polémique à la rue des Pierres. Un voisin joue les trouble-fête et invoque l'inscription de maisons à démolir sur la Liste de sauvegarde. Le projet comprend du logement, un hotel et une façade végétalisée.

Ces immeubles ruinés de la rue des Pierres forment un chancre tenace qui défigure le centre historique. © N. C. (St.)L'îlot Falstaff doit son nom à la célèbre adresse Art Déco « le Falstaff », dont la cuisine est appréciée des touristes. Mais les maisons qui l'encadrent sont dans un triste état. Il existe un projet de rénovation de l'îlot. Porté par la SA Triple J Real Estate Development (Jean Thomas), il fait l'objet d'une demande de permis. L'enquête publique est terminée. Jean Thomas a acquis les 33 à 47 de la rue Maus ainsi que les 18, 20, 30, 34, 36 et le 38 de la rue des Pierres. Il compte implanter là un hôtel de 53 chambres et 14 logements. Le projet est dessiné par le bureau A2RC. Il suppose la démolition-reconstruction des 34 et 36, pourtant repris sur la liste de sauvegarde. La façade du 36 serait végétalisée. L'idée d'un hôtel se justifie, malgré la crise du secteur : on est au cœur de la zone touristique. Le projet représente un investissement de 20 millions d'euros, foncier compris. Vaste de plus de 5.000 m2, il se répartit en logements (1.300 m2), hôtel (3.250 m2) et commerce (750 m2). Un chantier de 18 mois. Jean Thomas affirme qu'il débutera dès l'obtention du permis.Ce projet soulève des problèmes. Il implique d'intégrer le 32 rue des Pierres, propriété de Bernard Widart, clairement opposé au projet. L'enjeu du 32 met-il en péril le projet ? Selon Jean Thomas, si le 32 est probablement un bâtiment du XVIIIe siècle (comme le 34 et le 36 d'ailleurs), les modifications successives apportées l'ont dénaturé et il n'a plus de valeur patrimoniale.De chaque côté, on charpente le dossier en vue de la commission de concertation de ce mardi 14 juillet. La Ville de Bruxelles est favorable à la rénovation de l'îlot, encore faut-il voir à quelles conditions. Et les arguments patrimoniaux avancés par Bernard Widart pourraient ébranler les membres de la commission.« Nous nous opposons à l'implantation d'un hôtel et à la démolition des 34 et 36 rue des Pierres. S'il est vrai que la situation de l'îlot doit, au vu de son délabrement, trouver rapidement une nouvelle affectation, cette situation déplorable est due à la volonté organisée d'investisseurs peu scrupuleux qui ne se soucient guère d'une intégration harmonieuse de leurs projets. » Dernière précision : l'îlot, au Pras, est affecté au logement et est en zone d'intérêt culturel, historique et esthétique. À noter que l'Arau (Atelier de recherche et d'action urbaines) occupa un temps un étage dans l'îlot. Le groupement, dans ce projet, s'en tient au cadre légal : « Le Pras interdit la construction d'un hôtel de plus de 50 chambres. Et nous sommes partisans dune visite de la CRMS avant d'envisager la démolition des 34 et 36. »

mardi 2 juin 2009

Contrat de Quartier Rouppe au coeur de Bruxelles

Contrat de Quartier Rouppe: Etat des lieux
Réponse de la Ville de Bruxelles

Nous avons bien reçu votre courriel concernant l'aménagement de la rue des Pierres et de la rue de la Chaufferette et vous en remercions.
Le Contrat de Quartier "Rouppe" est actuellement dans sa phase de démarrage et, bien entendu, le projet d'aménagement de la rue de la Chaufferette n'a pas été oublié, de même que celui, très important, de la lutte contre les chancres de la rue des Pierres.
Pour ce qui concerne l'îlot "Falstaff", nous pouvons vous annoncer qu'une grande partie des immeubles ont été rachetés par un promoteur privé qui a dores et déjà entamé des démarches afin de pouvoir les rénover et les aménager en logements, hôtel et commerces : nous veillerons à ce que ce projet démarre le plus rapidement possible.
Le réaménagement de la rue de la Chaufferette sera mené directement par la Ville de Bruxelles, dans le cadre du contrat de quartier et, comme vous le savez, il est décidé :
de procéder à un aménagement global cohérent, de verduriser le mur aveugle, d'implanter une fresque sur le mur de l'Ancienne Belgique, de faire un travail sur l'éclairage, de placer un mobilier urbain, d'implanter des grilles pour fermer le lieu pendant la nuit.
Ce projet s'accompagnera d'une étude de nouvelles implantations dans les rez-de-chaussée commerciaux.
La réalisation de ce projet prendra du temps :
- nous devons tout d'abord désigner un bureau d'études par la voie du marché public ;
- une fois désigné, le bureau d'études devra faire un projet qui fera ensuite l'objet d'une enquête publique avant d'être approuvé par la CLDI et par la Ville ;
- nous devrons alors passer par le marché public pour désigner une entreprise chargée de réaliser les travaux et c'est seulement à l'issue de cette procédure que les travaux pourront être entrepris.
Il faut compter environ 4 ans avant d'aboutir à la réception des travaux et à l'inauguration de ceux-ci. Nous comprenons que cela puisse vous paraître long mais les règles que nous devons respecter pour que les travaux se fassent dans la transparence et en fonction de l'intérêt général sont complexes.
Nous vous invitons à participer aux diverses réunions que nous organiserons avec les habitants afin que nous puissions tenir compte de vos avis et de vos desiderata.
Nous restons à votre entière disposition et vous prions d'agréer, Madame, l'expression de nos sentiments les meilleurs.


Ville de Bruxelles,
Département Urbanisme,
Cellule CAR,
Contrat de quartier "Rouppe"
Michel DEGREEF

On veut des vespasiennes dignes de ce nom!


Dans l'attente de vespasiennes définitives autour de l'Ancienne Belgique, les riverains étaient tout heureux de cette solution temporaire.
Mais l'objet définitif se fait attendre et cette vespasienne temporaire devient chaque jour plus infecte.
Sa congénère sise à l'arrière du bâtiment n'est guère plus honorable.
Quel désarroi.
Remplacez les tout de suite par des vespasiennes dignes de leur nom!!!

Nos chancres: en attendant l'été

Les chancres de la Rue des Pierres attendent les aménagements du Contrat de Quartier Rouppe.. et les habitants de la rue également.. impatiemment!






Les accès à plusieurs chancres ont été scellés récemment, et ils ne sont plus squattés : une nette amélioration.

samedi 23 mai 2009

Contrat de Quartier Rouppe: où en est-on?

Courrier envoyé à M. Longin, coordinateur des Contrats de Quartier à la Ville de Bruxelles, le 23 Mai 2009, concernant l'avancement de la phase opérationnelle du Contrat de Quartier Rouppe.


Cher Monsieur Longin,

Je suis une habitante de la rue des pierres, au sein du périmètre du Contrat de Quartier Rouppe. A 50m de la Grand' Place, le début de la rue des Pierres reste sale, dangereux et bruyant: un véritable cercle vicieux dont les habitants et les commerces font les frais. A la veille des élections communales en 2006, plusieurs habitants du quartier ont fait une pétition en demandant la revitalisation de notre îlot. Nous avons récolté 225 signatures, créé un blog et communiqué le tout aux autorités communales avec lesquelles nous sommes restés en contact.
J'ai personnellement suivi, avec beaucoup d'attentes, les différentes phases du contrat de quartier Rouppe et me souviens qu’il avait été dit que la phase opérationnelle débutait en janvier 2009. Mais je n'ai trouvé aucune information récente sur l'avancement des travaux sur Internet et les travaux ne semblent pas avoir débuté dans notre îlot.
Les chancres de la Rue des Pierres (Falstaff gourmand, EXIT, angle Rue des Pierres-Boulevard Anspach etc ) existent toujours et continuent à donner à notre rue un aspect abandonné, sale et peu sécurisant. L'odeur d'urine est très souvent nauséeuse. L’avenir du coupe-gorge de la Rue de la Chaufferette, qui attire des dealers de drogue et des groupes de personnes ivres et bruyantes la nuit, inquiète aussi les habitants des immeubles de l'îlot. L’entrée de nos parkings se fait par cet endroit, et plusieurs voisins s’y sont fait agresser. Est-ce que le plan de fermer l’impasse la nuit a été confirmé ? Quid aussi des vespasiennes?
1. Pourriez-vous aimablement me donner un état des lieux récent sur ces parties du contrat de quartier Rouppe?
2. Pourriez-vous me communiquer une adresse internet où nous pourrions trouver le plan final du contrat de quartier Rouppe avec un calendrier de mise en œuvre, ou nous communiquer cela en version électronique?
Je vous remercie d’avance de ces informations que j’aimerais partager avec mes voisins et qui permettront de mettre à jour notre blog (
http://propretebxl.blogspot.com/) à la veille des élections régionales.

Bien à vous,
Francesca Nastri


CC par email séparé au Cabinet du Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale

dimanche 17 mai 2009

Moscou ville propre


Une ville propre c'est possible!!
Je me suis rendue à Moscou ce printemps,. La ville -de plus de 10 millions d'habitants- est en travaux permanents. Il faisiait beau et les moscovites profitaient de parcs urbains impeccablement tenus que les promeneurs respectaient. Au parc, dans les rues et les métros, bondés, j'ai constaté très peu d'incivilités!

mercredi 5 mars 2008

Rouppe signe son contrat de fraîcheur : article de presse

La Libre Belgique
Raphaël Meulders
Mis en ligne le 13/02/2008

Le contrat de quartier Rouppe est sur les rails. C'est déjà le douzième contrat lancé par la Ville de Bruxelles, qui privilégie cette voie pour la rénovation.
Nouveau quartier classé dans la case "à rénover" par les instances politiques bruxelloises, le quartier Rouppe s'apprête à un total "relooking" dans les quatre prochaines années. Fin 2007, le gouvernement de la Région bruxelloise avait en effet accédé à la demande de la Ville de Bruxelles en approuvant le lancement de ce douzième contrat de quartier (depuis 1994). Et débloqué les fonds nécessaires...
Au total, ce sont donc près de 20 millions qui seront consacrés au mieux-être de cette partie sud du Pentagone bruxellois. Dont 50 pc pris en charge par la Ville de Bruxelles (pour 35 pc par la Région bruxelloise et 15 pc par l'Etat fédéral). "En prenant la majorité des frais, nous nous distinguons des autres communes bruxelloises qui ne sont tenues d'intervenir financièrement qu'à hauteur de 10 pc du montant investi par la Région, explique-t-on au cabinet du bourgmestre Freddy Thielemans (PS). C'est un choix politique assumé. Nous estimons que c'est la méthode la plus efficace pour revitaliser un quartier et nous voulons y mettre les moyens nécessaires."
Concrètement, une étude a été lancée sur la trentaine de rues et la vingtaine d'îlots du quartier. Objectif ? Déterminer d'ici septembre prochain "le diagnostic de la situation existante et du programme des actions et projets proposés", soit élaborer le dossier de base du contrat de quartier, après l'avoir passé au peigne fin. Et cela en collaboration permanente avec les premiers concernés, les habitants. "Il y a déjà eu une première assemblée générale qui a réuni près de 100 personnes la semaine passée. Trois autres AG sont prévues d'ici la fin de l'année", explique-t-on à la Ville.
La phase opérationnelle du contrat débutera en janvier 2009, pour s'achever théoriquement en 2012. Le travail ne manquera pas puisque le quartier est réputé pour ses chancres "historiques" et ses nombreux terrains non bâtis. "La construction de logements sociaux et moyens est, bien sûr, une des priorités du projet."
Le réaménagement d'espaces publics, notamment pour y privilégier la mobilité "douce" (vélo...), le volet propreté ou encore le soutien aux associations locales font également partie du programme. Mais un contrat de quartier étant avant tout "un contrat de confiance" entre les pouvoirs publics et les habitants, ces derniers sont fortement invités à poser leur pierre à l'édifice. "Nous voulons lancer une dynamique qui entraîne le privé aussi."
Ainsi, certaines réfections de façade recevront des subsides, tandis que plusieurs immeubles en piteux état bénéficieront du fameux "projet X" (intervention publique sur des logements privés, moyennant la prise en gestion de ces logements par les autorités publiques pendant un certain délai). "Tout sera mis en place pour que le citoyen puisse "vivre" son quartier", s'enthousiasme Freddy Thielemans qui met aussi en exergue l'intérêt au niveau de l'emploi d'une telle initiative.
On l'a évoqué : le contrat de quartier est la voie privilégiée par la Ville pour la rénovation et la revitalisation de certains coins de la capitale. Mais le bourgmestre insiste : il ne faut pas penser le quartier en une entité isolée. "Il est indispensable de penser aux joints le reliant aux autres parties de la ville. Il faut avoir une vision globale des projets."
Par ailleurs, hier a également eu lieu l'inauguration de la flambant neuve antenne de contrat de quartier "Léopold à Léopold" (Laeken). "Un bel outil qui deviendra un pôle d'information et d'accueil", selon Pierre Burniat, le coordinateur local. Prochains quartiers en ligne de mire de la Ville : l'îlot sacré et le bas des Marolles.

Lancement du douzième contrat de quartier, « Rouppe » mis en place : article de presse

Le Soir
FABRICE VOOGT
mercredi 13 février 2008

La Ville de Bruxelles présente son nouveau « contrat » de quartier. Chasse aux chancres et aux terrains non bâtis.
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Freddy Thielemans (PS), a présenté les contours (périmètre et menu) du dernier contrat de quartier dont bénéficie la Ville de Bruxelles : le contrat « Rouppe », le douzième attribué à la Ville de Bruxelles. Le périmètre soumis à l'étude est délimité par la rue des Pierres au nord, les boulevards Anspach et Lemonnier à l'ouest, la petite ceinture au sud et le chemin de fer qui mène à la gare de la Chapelle à l'est.
Les contrats de quartier sont, rappelons-le, des programmes de revitalisation (logement, rénovation de l'espace public, cohésion sociale…) initiés par la Région et menés dans des quartiers fragilisés en partenariat avec les communes. Les opérations sont programmées sur quatre ans avec un complément de deux ans pour terminer les chantiers.
Le contrat « Rouppe » poursuivra une série d'objectifs : éradication des quelques chancres historiques et terrains non bâtis, rénovation et construction de logement social et moyen, réaménagement d'espaces publics et soutien aux projets culturels, sociaux et économiques. Une des « pièces maîtresses » sera le bâtiment jouxtant le café Falstaff, rue Maus, pour lequel la Ville de Bruxelles doit rencontrer des investisseurs potentiels la semaine prochaine. À l'occasion de la présentation du nouveau contrat, Freddy Thielemans a présenté les avancées obtenues ou programmées dans les quatre autres contrats en cours ou récemment achevés.
Maison rouge. Une vingtaine des nouveaux logements doivent être réalisés, deux espaces verts de proximité créés et l'éclairage public remis à neuf. Le rond-point Pouchkine sera réaménagé, tandis qu'un pôle public sera créé dans les environs de la place Willems comprenant notamment une crèche de 36 places et une halte-garderie de 24 places.
Les Quais. Pas moins de 84 logements doivent être construits tandis que l'espace public mobilisera à lui seul 6,5 millions d'euros pour une promenade verte de la place de l'Yser à la rue Lepage, la requalification du Vismet et des boulevards d'Ypres et de Dixmude.
Léopold à Léopold. Il s'agit notamment de poursuivre la revitalisation du Vieux Laeken (façades, jardin Raemaeckers, passerelle Fransman) et, aussi, de créer 20 nouveaux logements.Van Artevelde. Terminé en décembre dernier, il a permis de construire 76 nouveaux logements et d'induire « une dynamique poussant le secteur privé à construire une centaine de nouveaux logements ».

dimanche 27 janvier 2008

Squats et squaleur: intervention publique??

Bruxelles, le 24 janvier 2008

Du côté des numéros pairs, la Rue des Pierres compte plusieurs chancres dont trois sont squattés et présentent un état d'insalubreté sérieuse.

Les résidents s'insurgent contre l'absence d'intervention de la part des autorités publiques dans une rue qui se trouve à quelques mètres de la Grand Place, en plein centre historique et touristique de Bruxelles.

jeudi 11 octobre 2007

Lettre reçue de Mme Lalieux, échevine pour la propreté publique et Informatique

04.10.2007

Mesdames,

Votre courrier du 28 Septembre m'est bien parvenu et j'en ai pris connaissance avec attention.

J'ai pris bonne note de vos suggestions et je profite de ce courrier pour vous informer que je viens de mettre en place avec le Bourgmestre, Monsieur Freddy Thielemans, un plan de lutte contre les incivilités. Des brigades mixtes (police/propreté) circulent désormais afin de verbaliser les actes de salissure dont les tags, les affiches et les incivilités dites résiduaires telles qu'uriner sur l'espace public.

Sachez que je travaille également sur l'acquisition de toilettes publiques et d'urinoirs. J'étudie actuellement avec mes Services la possibilité d'implanter ceux-ci sur les lieux les plus exposés à cette problématique.

Enfin, je relaye votre idée de mettre à disposition des jeunes "taggeurs" des panneaux où ils pourraient exercer leur art. Un courrier a été addressé dans ce sens à Madame Joelle Milquet, Echevine de la Culture.

Je reste à votre disposition et je vous prie de croire, Mesdames, à l'assurance des mes sentiments les meilleurs.

Karine Lalieux