mardi 11 septembre 2007

"Un plan de propreté existe déjà": article de presse

BELGA, mis en ligne le 03/08/2007
L'échevine de la Propreté a réagi "avec étonnement" au plaidoyer de deux députées.

La Ville de Bruxelles n'a pas attendu l'Open VLD pour commencer à concrétiser un plan de lutte contre la malpropreté au centre de la capitale, a affirmé jeudi après-midi l'échevine de la Propreté de la Ville de Bruxelles Karin Lalieux (PS). Par l'intermédiaire de sa porte-parole, celle-ci a réagi "avec étonnement" au plaidoyer de deux députées bruxelloises d'Open VLD, en faveur d'une lutte plus ferme contre la malpropreté. Carla Dejonghe et Els Ampe ont souhaité un renforcement des sanctions et une meilleure collaboration des actions des différentes autorités publiques régionales et communales (LLB 01/08). Elles en ont également appelé à un changement des mentalités dans la gestion de la propreté. Karin Lalieux (PS) a souligné que son département avait commencé à mettre en oeuvre un plan de lutte contre la saleté pour les six prochaines années. Ce plan a été mis au point en mars dernier.
Elle entend améliorer la coordination entre les différents acteurs de la propreté à l'intérieur et à l'extérieur de la Ville de Bruxelles. Selon sa porte-parole, on n'en est encore qu'au début de la concrétisation de ce plan, mais plusieurs étapes importantes ont déjà été franchies. Dans le cadre d'un tour des quartiers, un millier d'habitants ont ainsi pu être entendus au sujet de problèmes spécifiques rencontrés dans leur environnement immédiat. Karin Lalieux a par ailleurs dit partager la préoccupation des députées libérales flamandes au sujet de la trop faible coordination du travail de la Région et des communes. Selon sa porte-parole, un contact a eu lieu à ce propos avec le secrétaire d'Etat bruxellois à la Propreté publique Emir Kir (PS).
Un arsenal de poursuites pénales dans les cas de malpropreté est aussi envisageable par le Parquet. Les taxes communales iront de 50 euros, par exemple, pour les sacs poubelle sortis en dehors des heures autorisées, à 150 euros pour les tags et les graffitis.
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